Le nouveau prêt à taux zéro est arrivé !
Ça y est ! Nous l’attendions, et il est maintenant là. Le nouveau PTZ est désormais fixé et nous en savons un peu plus sur toutes ses nouveautés.
Le nouveau PTZ est « mieux ciblé pour construire plus vite en zone tendue et soutenir la revitalisation dans les zones détendues » affirme Julien Dennormandie, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la Cohésion des territoires.
Le prêt à taux zéro 2018, c’est quoi déjà ?
Le ptz, ou prêt à taux zéro, est un prêt financier délivré par l’Etat venant en aide aux primo-accédants afin de leur permettre de devenir propriétaire. Il est très intéressant car comme son nom l’indique, il est sans aucun frais et sans aucun intérêt à payer.
Pour en profiter, il faut tout d’abord être primo-accédant, c’est-à-dire ne pas avoir été propriétaire d’une résidence principale sur les 2 dernières années. Il est possible de demander ce prêt aussi bien pour un projet d’achat neuf ou pour l’achat d’un logement ancien avec travaux.
Enfin, le prêt est octroyé selon vos ressources, la localisation de votre achat et la composition de votre ménage. Il en est de même pour le modalité de remboursement. Pour plus d’informations, nous vous invitons à lire notre page dédiée au prêt à taux zéro.
Quelles sont les nouveautés du PTZ 2018 ?
Selon votre zone d’habitation et votre type de projet, le PTZ a très certainement évolué. Voici les nouveautés liées au PTZ 2018 :
- achat d’un logement neuf :
- zones A, A bis et B1 : le PTZ est maintenu pour une période de 4 ans, ce qui nous emmène jusqu’au 31 décembre 2021.
- zones B2 et C : le prêt à taux zéro est également prolongé mais uniquement jusqu’au 31 décembre 2019. De plus, son montant ne peut être supérieur à 20% du prix d’achat du logement. Dans les autres zones, il peut atteindre 40% du prix de la résidence principale.
- achat d’un logement ancien avec travaux :
- zones A, A bis et B1 : le prêt à taux zéro ne sera plus valable pour ces zones à partir du 1er janvier 2018.
- zones B2 et C : le PTZ est conservé jusqu’au 31 décembre 2021.
Pour rappel, définition des zones A, B et C
Les différentes zones correspondent chacune à une tension spécifique du marché du logement. Il existe 5 zones, de la plus tendue (Zone A bis) à la moins tendue (zone C).
Ces zones sont définies selon des critères statistiques propres aux différentes dynamiques territoriales – l’évolution démographique par exemple -, aux niveaux de prix des logements et des loyers, et à la tension des marchés locaux.
Ce qui nous donne :
- Zone A bis : Paris et 76 communes des Yvelines, des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis, du Val-de-Marne et du Val-d’Oise.
- Zone A : toute l’agglomération de Paris, y compris la zone A bis, la Côte-d’Azur, la partie française de l’agglomération genevoise et certaines communes où les prix des logements et les loyers sont très élevés.
- Zone B1 : les grandes agglomérations aux loyers et prix de logements élevés, une partie de la grande couronne parisienne non située en zone A bis ou A, quelques villes chères et les départements d’Outre-Mer. La zone B1 en Ille-et-Vilaine comprend entre autres Acigné, Betton, Cesson-Sévigné, Chantepie, Chartres-de-Bretagne, Dinard, Le Rheu, Mordelles, Noyal-Châtillon-sur-Seiche, Pacé, Pont-Péan, Rennes…
- Zone B2 : les villes-centre de grandes agglomérations, de la grande couronne parisienne non située en zone A bis, A et B1, des communes avec des loyers et des prix assez élevés, et les communes de Corse non situées en zones A ou B1. La zone B2 en Ille-et-Vilaine comprend entre autres Bourgbarré, Cancale, La Chapelle-Thouarault, La Fresnais, Miniac-Morvan, Noyal-sur-Vilaine, Pleurtuit, Saint-Briac-sur-Mer, Saint-Jouan-des-Guérets, Saint-Lunaire, Saint-Sulpice-la-Forêt…
- Zone C : cela regroupe tout le reste du territoire.